dessin © Sylvie Bello pour la revue Z
Dimanche 24 novembre 2019, 18:15 – 19:30
au 100 ecs, salle de conférences
La forêt Amazonienne est un espace au cœur d’enjeux aussi divers qu’incontournables : creuset de biodiversité inestimable, lieu de vie de peuples autochtones, « poumon de la planète »… Mais aussi : victime d’une déforestation extrêmement rapide, de méga-feux dévastateurs, de grands projets infrastructurels et d’extraction démesurés et nuisibles à plus d’un titre.
Ce territoire partagé entre (et disputé par) de nombreux états, des peuples qui ne reconnaissent pas leurs frontières, et plus récemment revendiqué comme un « commun » de l’humanité, mérite toute notre attention : il révèle nombre des logiques qui menacent les forêts, et au-delà, les modes de vie dignes et soutenables qui y sont en péril.
- Marine Calmet, (juriste, présidente de WildLegal et membre de NatureRights), présentera les actions du collectif Or de question, qui lutte contre l’industrie minière et notamment le projet Montagne d’or en Amazonie guyanaise, et abordera la problématique de l’orpaillage illégal.
- Kuntumury, (du peuple Quechua), interviendra en tant que chasqui (messager) des cultures amérindiennes pour témoigner des discriminations dont celles-ci sont victimes, et pour partager leurs pratiques de défense de leurs communautés (humaines et non-humaines).
Sera aussi présentée l’enquête de Dimitri de Boissieu*, Bolivie, l’illusion écologiste (Écosociété, 2019) sur le modèle de gouvernement d’Evo Morales en Bolivie, entre Buen vivir, défense de la Pachamama et… exploitation intensive des ressources naturelles.
Rencontre organisée en partenariat avec la Fondation de l’écologie politique
* Comme il ne pourra pas être présent lors de la rencontre, retrouvez Dimitri de Boissieu sur la table des éditions Écosociété samedi 24 et dimanche 25 jusqu’à 15h.