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L’« intelligence végétale » pour repenser radicalement notre (rapport au) monde ?

© Image par Michi-Nordlicht de Pixabay

Dimanche 24 novembre 2019, 15:15 – 16:15
au 100 ecs, salle de conférences

Les thèmes de la « vie secrète » et de l’« intelligence » des plantes font florès au sein de la recherche scientifique et du grand public, comme en témoignent les récents succès en librairie de livres comme ceux de l’ingénieur forestier allemand Peter Wohlleben, La vie secrète des arbres (Les Arènes, 2017), du biologiste italien Stefano Mancuso, L’intelligence des plantes (Albin Michel, 2013), ou encore de l’écologue français Jacques Tassin, Penser comme un arbre (Odile Jacob, 2018). Pourtant, la thèse de l’« intelligence végétale » reste encore très controversée au sein même de la communauté scientifique.

Les végétaux, qui forment plus de 99 % de la biomasse de la Terre – et desquels dépendent les femmes et les hommes pour leur survie –, sont-ils vraiment « intelligents » ? Que recouvre exactement ce qualificatif pour les chercheurs et les philosophes ? Si les plantes (arbres, fleurs, légumes, algues…) sont capables de communiquer, de discerner formes et couleurs, d’apprendre, de se souvenir, de ressentir, de penser, de développer une forme de vie sociale basée sur l’entraide et l’échange, etc., ont-elles pour autant ce qu’on appelle chez les êtres humains une « conscience » ? Ou certains scientifiques pécheraient-ils plutôt par excès d’anthropocentrisme et de zoomorphisme ? Les débats, épineux, entre spécialistes se poursuivent…

Et si, après la science, les plantes étaient reconnues, par le droit, comme des « êtres sensibles » – à l’instar des animaux –, le règne végétal pourrait-il alors basculer d’objet scientifique à sujet politique ? Autrement dit, les végétaux représentent-ils plus que jamais aujourd’hui, à la faveur de la (re)découverte de leurs impressionnantes facultés, des sources d’inspiration ? Plus encore, comment tisser des liens avec ces « autres qu’humains », à l’heure où les dérèglements climatiques et l’effondrement de la biodiversité nous enjoignent à revoir radicalement nos modes de vie ?

Table ronde avec :

  • François Bouteau : biologiste, maître de conférences à l’Université Paris 7-Denis Diderot,
  • Quentin Hiérnaux : philosophe, chercheur au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique (FNRS), coordinateur de l’ouvrage Philosophie du végétal (Éditions Vrin, 2018).

animée par Anthony Laurent (journaliste pour Sciences critiques)

En partenariat avec Sciences critiques

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