Brunhilde Bross-Burkhardt
Delachaux et Niestlé, 2016
Eh bien, les mauvaises herbes ne sont pas aussi mauvaises qu’on le croit et ne sont même pas mauvaises du tout (certaines se mangent même en salade). On les regarde sans les voir et quand on s’interroge sur elles (c’est mon cas), impossible d’avoir des informations. Ce pourquoi le présent ouvrage de Brunhilde Broos-Burkhardt, docteur en science de l’agriculture, comble vraiment un vide.
Ces « sauvages » poussent dans les plates-bandes, les champs, les lisières, les chemins, les haies et les bois et diverses surfaces. Somme toute, un peu partout. Elles donnent des indications sur la nature des sols : ortie et sol azoté, prêle et sol argileux, etc. ? Certaines sont insecticides, certaines sont médicinales, d’autres enfin peuvent être mangées.
Bref, elles participent au « patrimoine écologique » et doivent non seulement « être tolérées », mais aussi favorisées. Elles peuvent être les « alliées » de nos jardins. L’auteure les passe en revue, une par une, selon les lieux où elles poussent : renouée des oiseaux, vergerette du Canada, pourpier sauvage, tanaisie, plantain lancéolé (avec sa belle inflorescence), etc. Chacune possède une fiche d’identité et quelques photos (famille, croissance, floraison, taille, biotope, utilité), des signes distinctifs, le lieu de pousse (sous la mention bizarre de Maintenir l’équilibre), son utilité, les espèces apparentées ou risquant d’être confondues.
Jane Hervé