Rencontre / Dimanche 5 octobre / 14h – 14h45 / Salle 2.20
Thomas Brail
En mai 2019, pour protester contre l’abattage de 9 platanes bicentenaires dans son village de Mazamet (Tarn), le grimpeur-arboriste Thomas Brail monte dans l’un d’entre eux. Il crée le nom « Groupe National de Surveillance des Arbres » à cette occasion. Il sauve 7 arbres sur les 9 menacés.
Juillet 2019, il se rend à Condom (Gers) après avoir été contacté par des habitants tentant de préserver 25 platanes centenaires que le maire compte raser pour un projet de réaménagement des Promenades de la ville. Il restera deux semaines sur place pour dénoncer ce projet et soutenir le collectif.
En aout 2019, suite au refus du maire de Condom de discuter avec lui, il monte dans un platane face au Ministère de la Transition écologique à Paris et demande à être reçu. Il alerte l’opinion publique sur les abattages d’arbres commis partout en France sans respecter l’article L350-3 du Code de l’Environnement protégeant les arbres d’alignement en bonne santé.
Dès janvier 2020, Thomas continue à se déplacer dans la France entière pour soutenir collectifs, associations, particuliers, élus qui tentent de préserver des arbres sains menacés. Le GNSA est reçu ce même mois par Madame Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique avec trois autres associations (A.R.B.R.E.S., SEQUOIA, Société Française d’Arboriculture) afin de mettre en place des réunions de travail sur la nécessaire protection des arbres sur tout le territoire national.
L’association
Groupe National de Surveillance des Arbres

Le Groupe National de Surveillance des Arbres est issu d’un collectif d’initiative citoyenne, uni aux côtés de Thomas Brail, arboriste-grimpeur, qui en est le fondateur. Le GNSA est une association loi 1901, créée en juillet 2020 et reconnue d’intérêt général.
L’association œuvre activement pour la protection des arbres, éléments fondamentaux et essentiels des écosystèmes, dans leur pluralité d’implantation (milieu rural, urbain, forêts, bosquets, haies, zones humides, ripisylves…) et en tant que supports d’habitats d’espèces protégées et/ou menacées d’extinction.
Le GNSA s’est constitué devant le constat alarmant de l’abattage de nombreux arbres chaque année et l’incompréhension des citoyens et des mouvements de protestation locaux.