Dimanche 14 octobre 2018, 16:00 – 17:30
Au 100ecs
L’encre qui s’écoule laisse des traces. Elle marque un passage, une marque sur la matière qu’elle habite. Passeur de messages et de signes, l’encre, matière fluide, évolue dans son état et parmi ses mouvements s’accroche, se fait même parfois indélébile. Elle est comme une ancre qui, après quelques balbutiements, touche sable, algues ou coraux, produisant le même effet. S’encrer dans le sol, c’est donc faire l’expérience de la rencontre. Il y a la sensation de l’attachement comme le risque de dénaturer, pour un même résultat, une dissolution de l’être dans le monde.
Dans cette table ronde qui porte sur les expériences littéraires, il sera question de transcendance, de transmission, d’une poétique de la relation que nous devons à Édouard Glissant et de tous les enjeux propres à la littérature d’écologie. Il sera question de la réception du lecteur, de la production de l’écrivain mais aussi de l’éditeur, dans l’enjeu que représentent les écritures de l’écologie.
Table ronde en partenariat avec le Prix du Roman d’Écologie, avec :
- Anne Simon, chercheuse au CNRS et professeure à l’EHESS, rédactrice des carnets Animots
- Anne de Malleray, directrice de la revue Billebaude
- Dalibor Frioux, auteur de Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu (Seuil, 2017), Incident voyageurs (Points, 2015) et Brut (Points, 2012)
animée par Rémi Baille, secrétaire de l’association du Prix du Roman d’Écologie.
Retrouvez Dalibor Frioux en séance de dédicaces après la table ronde.