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Hier, les oiseaux

Kate Wilhelm

Le livre de poche, 2018*

Traduit de l’anglais par Sylvie Audoly

L’autrice nous propose un récit d’anticipation, ni véritable utopie ni pure dystopie, qui commence dans le monde que nous connaissons. Le récit se déroule en trois périodes : un début, une fin et, entre les deux, un lien en forme de nœud.

Première période

La fin de notre civilisation est toute proche, environ cinq ans. Ayant procédé au regroupement de tous les enfants, leurs conjoints et les petits-enfants, la (très) nombreuse famille de riches fermiers organise sa survie dans le vaste domaine de la ferme Sumner. Le clan procède à l’achat de matériels divers (agricole, médical, scientifique, etc.) et à la construction d’un hôpital-centre de recherche.

Le principal domaine de recherche y est la génétique, pour le bétail et aussi pour les humains. C’est alors la découverte du clonage, ses avantages, ses aléas.

La fin d’une civilisation correspond au début de la suivante et, dans l’ensemble, la vie de cette microsociété suit son cours ; les plus jeunes succèdent aux anciens, les recherches se poursuivent de façon satisfaisante et le pire semble avoir été évité.

Mais, les clones sont-ils de la même espèce que leur modèle ?

Deuxième période

La microsociété de la ferme Sumner a prospéré ; elle doit maintenant aller chercher, dans les villes désertées, les ressources dont elle a besoin en matériel, documentation, métaux et autres matières premières. Une expédition part en bateau pour Washington. Ce voyage et la séparation qu’il entraîne laisseront une trace durable parmi les fratries de clones dont un membre aura été désigné pour les accomplir. Ou les subir. À leur retour, ces courageux explorateurs auront tous plus ou moins changé, certains, définitivement. Pour la communauté, il y a désormais, un avant et un après le voyage à Washington.

L’individualité est-elle compatible avec la collectivité ? L’espèce est-elle plus importante que l’individu ?

Troisième période

Le progrès consiste parfois à changer de voie. La société des clones se révèle dénuée d’imagination et si appauvrie par rapport à l’humanité dont elle est issue que son avenir semble peu prometteur et, pour certains, la désillusion est cruelle ou la panique de plus en plus proche.

Fort heureusement, une dernière souche humaine existe qui constituera, peut-être, l’humanité future. Mais, la leçon a-t-elle été apprise ?

Chantal

*première édition en français, Denoël, 1977

 

Lien vers le site de la maison d’édition

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