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territoires et écologies

Repenser les « territoires », entre libération des terres et solidarité des lieux – dimanche 1er oct.

Dimanche 1 octobre 2023, 16h30 – 18h, Salle des Mariages

L’écologie, par définition, interroge la nature des liens entretenus entre les espaces et celles et ceux qui y vivent, qui les traversent et les transforment. Mais qu’en est-il alors pour les territoires les plus marqués par la précarité et premiers concernés par les dommages environnementaux et climatiques ? Ceux-ci – quartiers populaires, espaces périurbains délaissés, terres des Suds – semblent pris en étau entre différentes injonctions contradictoires. Leur pauvreté se voit tantôt glorifiée pour leur sobriété, tantôt prise pour cible par des entreprises de « sensibilisation » aux questions écologiques. Pour interroger ce paradoxe, cette table ronde entend revenir sur les initiatives concrètes et coopérations existantes au sein de ces espaces et à différentes échelles. Quelles relations à la terre peuvent s’y jouer ? Quelles formes, et notamment architecturales et paysagères, prennent-elles alors ? Avec quels enjeux socioéconomiques et projets politiques ? Il s’agira ainsi de questionner nos représentations des territoires et inégalités territoriales, pour esquisser différentes façons d’habiter écologiquement la terre.

Intervenant.es

Damien DevilleDamien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La société jardinière, aux éditions Le Pommier.

 

 

Fatima Ouassak est politologue, cofondatrice du Front de mères et de Verdagon, première Maison de l’écologie populaire en France, à Bagnolet. Elle est l’autrice de La puissance des mères et de Pour une écologie pirate, aux éditions La Découverte.

 

 

Anne Rumin

Animation : Anne Rumin travaille en sciences politiques sur la collapsologie et l’effondrement. Elle fait partie de l’Institut Momentum et collabore à la revue Topophile.

 

 

Les livres

Pour une écologie piratePour une écologie pirate : Et nous serons libres de Fatima Ouassak

L’autrice montre que la stratégie des mouvements écologistes d’aller chercher dans les classes populaires pour élargir le front des luttes est vouée à l’échec et est selon elle à la fois paternaliste et centrée sur le point de vue des classes moyennes blanches. Elle en propose une autre débarrassée du rapport colonial vis-à-vis de ces populations qui sont les premières victimes de la pollution.
La société jardinière
A partir d’une enquête menée à Alès, territoire ouvrier sinistré après la disparition des industries textiles et minières où se comptent de nombreux jardins potagers, le géographe définit une écologie de la précarité. Les nécessités économiques qui motivent le recours au potager se doublent d’attentes sociales et écologiques et d’un désir d’émancipation. Un nouveau modèle de société s’ébauche.

 

 

Notre partenaire

topophileLa revue Topophile — l’ami·e des lieux, la revue des espaces heureux, diffusée en ligne, interroge écologiquement notre rapport au monde, aux espaces et aux lieux, aux environnements bâtis et naturels, elle questionne nos manières de bâtir, d’habiter et de penser afin de demeurer pleinement et justement sur la Terre.

 

 

 

Sources textes et photo : Topophile, La Découverte, Momentum, Babelio, Electre

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